En 1995, RJ Reynolds a lancé une opération marketing visant à développer la consommation de ses Camel auprès de nouvelles cibles à San Francisco.
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Des campagnes marketing drôlement “ciblées”
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Ces cibles, ils les ont regroupées sous le terme “Urban Subculture”. Autrement dit “sous-culture urbaine”. Bon, déjà, “sous-culture”, c’est assez maladroit. Continuons.
Si l’on écrit le nom de ce plan en anglais ça donne “Subculture Urban Marketing Project” autrement dit le S.C.U.M project. Sauf que “scum” en anglais, ça veut dire racaille ou pourriture.
Et qui est visé par ce plan ? Les sans-abris et les homosexuels 🙁
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Comment qualifier cela ?
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L’envie de philosopher nous prend mais elle nous transporte dans des abîmes de perplexité.
Identifier une partie de la population, la qualifier de sous-culture et mettre en place un plan pour lui faire ingérer un produit qui va la tuer, ça ne vous rappelle rien ?!
Nous ça nous fait froid dans le dos …
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Un crime de masse sélectif
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Rappelons que chaque année 6 millions de personnes meurent du tabac dans le monde. 6 millions, c’est l’équivalent du nombre de juifs exterminés pendant la Shoah.
Nous jugeons cette opération crime de masse sélectif, avec deux termes volontairement contradictoires, car cette opération marketing a beau être ciblée, combien de personnes (soit-disant inférieures) concerne-t-elle ?
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