Dans Santé

Fumer un joint sans tabac, c’est possible

Fumer un joint sans tabac

On estime que 15 à 20% des fumeurs de tabac sont également des fumeurs de cannabis. Est-ce votre cas ? Si oui, peut-être repoussez-vous sans cesse votre arrêt du tabac par peur de devoir arrêter les joints par la même occasion ? Alors cet article s’adresse à vous et va vous rassurer ! Oui il existe des solutions pour continuer à fumer un joint de temps en temps sans risque de rechuter dans la dépendance au tabac. Parmi elles, le joint sans tabac.

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Pour ceux qui commencent à voir tout rouge à la lecture de cette introduction, je précise tout de suite qu’à aucun moment je ne fais l’apologie du cannabis dans cet article puisque c’est une drogue (qui plus est, illégale). Je m’adresse ici aux personnes qui en ont un usage occasionnel et qui ne montrent pas de signes de dépendance. À vous lecteurs : Si vous vous interrogez sur votre rapport au cannabis, vous pouvez faire le test Alac. Et dans le cas où votre usage serait problématique, je vous invite à vous rapprocher de professionnels qui sauront vous aider (👉 annuaire des professionnels).

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Pourquoi arrêter de fumer implique d’arrêter les joints classiques ?

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Les joints sont un mélange de cannabis (résine ou herbe) et de tabac. Vous qui nous lisez, vous savez que lorsque vous arrêterez de fumer, vos récepteurs nicotiniques vont se fermer petit à petit, vos bouledogues vont aller se coucher dans leur niche (pour plus d’infos, vous pouvez relire : Comprendre la dépendance à la cigarette en 2mn). Vous savez aussi que le fait de prendre (juste) une cigarette, les réveillera tous.

Or votre joint contient du tabac. Donc vous aurez beau être à fond dans l’arrêt du tabac et ne pas avoir touché de cigarettes depuis 3 semaines, 3 mois, 1 an, le fait de fumer un joint classique (cannabis + tabac) aura le même effet sur vos récepteurs nicotiniques qu’une cigarette. Enfin non … en réalité, il aura le même effet que 4 voire 5 voire (!) 6 cigarettes. Pourquoi ? Parce que le cannabis augmente l’effet de la nicotine. Moralité, au premier joint classique fumé, vos récepteurs vont se réveiller. Ce qui inexorablement mènera à la reprise du tabac.

Si on pouvait éviter ça ce serait mieux non ? L’idéal donc serait en effet de tout arrêter mais pour ceux qui ne le veulent pas, des solutions existent.

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Première solution : Fumer un joint sans tabac

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La première idée qui vient à l’esprit est de fumer un joint d’herbe pur. Mais cette idée peut faire peur. Autre option : remplacer le tabac par des plantes séchées.

La plante que l’on nous a recommandé est la sauge. On peut la trouver très facilement. Mais après, tout est question de goût ! Bien d’autres plantes peuvent aussi être utilisées. Si vous allez sur le Guide du Zonard, vous verrez qu’ils ont pris le soin de tester une grande quantité d’espèces et de répertorier les effets et les goûts … ce qui peut être utile 😉

Parmi les plantes citées, on pourra retenir (en plus de la sauge donc qui est vraiment la plante la plus fréquemment utilisée) : les feuilles de fraisier, la verveine, le tussilage, l’eucalyptus et la barbe de maïs séchée. On peut rajouter à ça : la feuille de bananier (fumée en Guadeloupe), les feuilles de tilleul et la passiflore.

💡 Attention ne prenez pas n’importe quelles fleurs ou plantes ! Certaines peuvent être très toxiques (ex. noix de muscade). Alors pas de blague, renseignez-vous !

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Cette option est rigolote mais elle nocive pour la santé car elle génère de la combustion et donc des produits ultra toxiques pour le corps comme :

  • Du monoxyde de carbone : qui augmente drastiquement les risques de maladies cardiovasculaires (infarctus, avc, …)
  • Des goudrons : qui encrassent le corps et qui sont source de cancers

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L’idéal reste donc de ne plus fumer de cannabis ou d’herbe … Heureusement des solutions existent !

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Changer sa façon de fumer du cannabis ou de l’herbe

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Vapoter du CBD

La première option est de troquer ses joints contre une cigarette électronique et des e-liquides contenant du CBD.

Le CBD est la molécule apaisante du cannabis. Elle est différente du THC qui est la molécule psychoactive. Autorisée à la vente, le catalogue de produits existants est long comme le bras. Vous en trouverez en boutique mais aussi sur internet, comme par exemple sur le site du Petit Vapoteur.

💡 Attention, n’achetez que des produits avec la norme CE ! Durant l’été 2019, des américains sont morts car ils avaient fabriqué leurs propres liquides à base d’huile de THC. Sauf que l’huile est totalement proscrite dans les poumons !

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Utiliser un vaporisateur pour herbe

Rien à voir avec la vaporette ou cigarette électronique. Ici c’est un peu le principe du tabac chauffé qui est reproduit.

Vous placez l’herbe dans un petit réceptacle prévu à cet effet. Une résistance produit alors de la chaleur qui elle-même va produire de la vapeur qui va se chargée en molécules issue de l’herbe.

Pas de combustion donc pas de risques liés au monoxyde de carbone ou aux goudrons. Mais une critique entendue : la combustion se fait très vite donc l’expérience peut vite coûter très cher.

Autre remarque personnelle cette fois. Des études ont été réalisées sur l’iQos, le tabac chauffé de Philip Morris International et elles ont montré que malgré le fait que l’on n’allume pas son iQos avec un briquet, il y avait tout de même de la combustion. Allez savoir pourquoi. Donc on peut légitimement se demander ce qu’il en est pour ces vaporisateurs … Quoiqu’il en soit le vaporisateur sera toujours une meilleure option que le joint classique (le pire de tous), le joint aux plantes ou le joint pur.

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📸 Lemon kush day 40 sur Flickr

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