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Comment éviter que son enfant ne commence à fumer ?

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Nous sommes nombreux à avoir fumer notre première cigarette à l’adolescence. Pour rentrer dans le moule, paraître cool ou pour défier nos parents … Que pourrons-nous dire le jour où notre enfant nous fera le même coup ? Le “Fais ce que je dis et pas ce que je fais”, merci mais non merci ! Pour autant n’y a-t-il pas des choses que nous pourrions faire pour éviter que son enfant ne commence à fumer et tombe dans ce piège qu’est le tabac ?

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Éviter que votre enfant ne commence à fumer en montrant l’exemple

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Évidemment être un bon modèle c’est la 1e chose !

Si personne ne fume autour de votre enfant, fumer ne sera pas un acte “normal” donc il aura moins tendance à envisager le fait de fumer comme un passage obligé ou la cigarette comme un accessoire naturel.

Et c’est prouvé.

Selon une étude publiée dans la revue américaine Pediatrics qui a suivi 200 américains depuis leurs 14 ans et leurs 300 enfants : seuls 8% des adolescents (entre 11 et 14 ans) de non-fumeurs fument régulièrement contre 23% pour les enfants d’ex-fumeurs et 29% pour les enfants de fumeurs. Il n’y a donc pas photo sur le fait que le comportement des parents joue un rôle.

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Lui démontrer que la cigarette est l’ennemi de ses plans

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On le sait, parler de dangers à long-terme à un adolescent n’a aucun effet sur lui. À cette époque de notre vie, on ne se projette pas car on a bien trop à gérer avec nos problèmes actuels : accepter les changements de notre corps tout en voulant plaire, être intégré et vivre notre vie.

Or fumer ça veut dire sentir mauvais, tousser, avoir le teint gris et des boutons, des cheveux ternes et les doigts jaunes. Pire pour eux qui veulent vivre leur vie et être indépendants : fumer c’est tout sauf être libre, c’est être dépendant et donc enchaîné.

Plusieurs campagnes ont été menées à destination des jeunes. Nous vous invitons à les consulter et pourquoi pas à leur montrer pour en discuter avec eux :

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Lui montrer des images choc pour le dégouter du tabac

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“Il faut bien mourir de quelque chose”. Oui on mourra tous. Mais le risque que l’on encoure en fumant ne se résume pas à la mort.

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100% des fumeurs auront une santé altérée, parfois très jeune et souvent de façon très handicapante :

  • De graves problèmes respiratoires : bronchite chronique au début puis BPCO (Broncho pneumopathie obstructive) : j’ai moi-même rencontré une jeune femme pendant le Mois Sans Tabac 2019 qui en avait une alors qu’elle n’avait pas 40 ans ! La suite de la BPCO, c’est l’insuffisance respiratoire puis potentiellement le cancer du poumon.
  • Des séquelles d’éventuelles maladies cardio-vasculaires : faire un AVC n’est pas sans conséquence (on peut rester paralysé à vie !), un infarctus non plus.
  • Des séquelles d’opération pour des cancers (poche pour uriner, trachéotomie, etc)

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Or c’est leur comportement d’aujourd’hui qui sera décisif ! Plus on fume jeune, plus on risque de devenir accro physiquement à la cigarette et plus on risque de fumer longtemps. Et c’est la quantité et la durée qui sont le lit des maladies.

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Le dire comme ça à votre enfant ne fera rien. Au mieux vous obtiendrez “un gnagnagna”. Alors pour avoir de l’impact, montrez-leur des témoignages de fumeurs !

Le meilleur étant celui de Terrie Hall. Une adolescente magnifique qui a 51 ans avait une trachéotomie, une perruque, un dentier … Bref une vie d’enfer, qui s’est terminée 2 ans plus tard quand elle avait 53 ans. Un peu tôt pour partir …

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À gauche à 17 ans quand elle a commencé à fumer – À droite à 51 ans

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L’aider à se sentir fort pour qu’il n’ait pas besoin de béquille ou de rentrer dans une norme

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Vaste programme ! Comment s’y prendre pour aider nos enfants à avoir confiance en eux et à comprendre que ce qui fait leur force n’est pas leur capacité à se fondre dans une norme mais leur singularité ?

Pour cela vous pouvez déjà les aider à prendre conscience de leurs forces. Cet article vous donne des clés pour y arriver : “Identifier et utiliser ses forces” par Camille Lamouille – article publié sur LinkedIn

Ensuite maintenez le contact, faites-lui comprendre que sa voix compte et proposez-lui de faire une activité qui lui demandera de collaborer avec d’autres personnes (un sport collectif, du théâtre, …). Ce sera déjà un magnifique accompagnement.

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Avec tout ça, vous devriez passer sous la barre des 8% sans problème !! ✊

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📸 Anthony Ginsbrook

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