Dans Témoignages

Pourquoi j’ai décidé d’arrêter l’alcool

Oui vous avez bien lu, je crois que je vais arrêter l’alcool. J’ai fait le Dry January et j’ai envie de poursuivre l’aventure, pourquoi pas pour une durée indéterminée. Un peu comme si j’étais partie me confiner à la campagne, que j’y avais découvert la possibilité d’une vie calme et douce et qu’au moment de revenir dans le bruit de la ville, je décidais de rester et de m’installer. Ça vous parle ? 😅 Mais tout ça n’est pas venu d’un coup, oh que non ! Il s’en est passé des choses dans ma petite tête ce mois-ci … et bien avant. Je me suis dit que ça vous intéresserait d’en savoir plus alors voilà mon témoignage, honnête et sans chichi, pour tenter de comprendre ce qui m’a amenée à ce déclic anti cuite et à cette décision d’arrêter l’alcool 🙃

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Un peu d’éléments de contexte

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Une présence “normale”

Je viens d’une famille de bons-vivants comme on dit. Chez moi, ça a toujours beaucoup fumé mais aussi beaucoup bu. C’est comme ça. Les apéros sont sacrés !

Pour autant, même si j’ai commencé à boire des verres de vin par-ci par-là vers 18 ans, c’est vraiment en école de commerce que j’ai découvert l’alcool. À 19 ans.

Je pourrais faire tout un article sur l’alcool en école de commerce …

Pour vous décrire brièvement le tableau, la bière était en vente à la cafét’ à toute heure du jour. Donc dès le matin, on pouvait voir certains étudiants qui se sifflaient leur demi. On les regardait bizarrement, je ne vous le cache pas, mais c’était toléré. On avait les open bar aussi, où moyennant 10€, on nous servait de l’alcool à l’œil jusqu’au petit matin. Les grandes marques d’alcool étaient d’ailleurs les plus grands sponsors des BDE (bureau des élèves). Bref l’alcool était là, c’était normal et lui et moi on a bien sympathisé.

Je fumais beaucoup, je buvais beaucoup … c’était la totale 😅.

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Ma vie évolue et impose son calme … apparent

Avec le temps je me suis calmée. J’ai rencontré mon mari – qui boit de temps en temps mais qui n’a pas du tout l’alcool dans sa culture – et j’ai eu des enfants … Tout ça m’a poussée naturellement à beaucoup moins faire la fête et donc à boire de façon beaucoup plus occasionnelle.

Hormis pendant les vacances, je bois un verre de vin ou une bière par-ci par-là. Mais parfois quand je suis à des diners avec des copains ou à des fêtes, il m’arrive de forcer un peu trop. Le mélange joie d’être ensemble + sas de décompression me donne envie de tout envoyer bouler et de ne plus rien contrôler … et je le paie le lendemain. Ambiance gueule de bois mais surtout culpabilité du type “j’ai plus l’âge pour ces conneries, je suis ridicule”. Heureusement ça n’arrive pas souvent, mais quand même … ça arrive. Et dans ces moments-là, je me déteste, littéralement. Et c’est très désagréable.

Avec du recul, je sais aujourd’hui que dans ces moments d’excès, je buvais trop parce que j’étais exténuée et je pensais que ces soirées de fête alcoolisée étaient ma bouffée d’oxygène.

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L’addiction rentre dans ma vie

En parallèle de cette évolution, vous le savez, j’ai créé le Déclic Anti Clope.

Depuis 2015, je nage dans ces histoires d’addiction, de dépendance, de produits chimiques qui détraquent le cerveau … Et au fond de moi, inconsciemment, la connexion s’est tout de suite faite avec l’alcool. La preuve, très rapidement après avoir déposé le Déclic Anti Clope, j’ai déposé le Déclic Anti Cuite 😂.

Mais je faisais l’autruche. Oui ce que je disais pour la cigarette valait très certainement pour l’alcool mais il ne fallait pas pousser, je n’allais pas devenir bonne sœur. Arrêter la cigarette oui, arrêter l’alcool non !

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Un vrai sujet de questionnement : devrais-je arrêter l’alcool ?

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Quelque chose qui cloche

J’avais beau ne plus boire beaucoup, les moments de dérapages me saoulaient au sens propre comme au sens figuré. Ça me prenait beaucoup la tête parce que je voyais un énorme paradoxe : je mange bio, je cuisine, je fais du sport, je ne fume plus depuis presque 15 ans, à quoi ça rime de me mettre mal et de le payer parfois sur plusieurs jours ?!

Je me souviens de discussions avec des copains où je leur partageais cette réflexion et la réponse généralement se résumait à un “roooo t’exagères”. Du genre, c’est ça la vie, parfois on pousse un peu le bouchon, il faut bien décompresser ! Après tout, c’était peut-être vrai, peut-être que je me prenais trop la tête.

Il n’empêche qu’il y avait cette dissonance au fond de moi, un nœud dans l’estomac. J’étais (trop) souvent en colère, irritable, pressée, agitée.

De l’écrire me fait mal parce que ce que je décris là ressemble fort à des symptômes de sevrage à la cigarette, de sevrage à un produit qui détraque la chimie de notre cerveau. Pourquoi je ne l’ai pas capté avant ?!

Vous allez me dire : “Étonnant de ressentir ça avec une consommation occasionnelle !”. Eh bien si je vous assure. Rappelez-vous que je suis une ancienne grosse addict au tabac, que j’ai commencé très tôt (1e cigarette à 11 ans 🤯) et que finalement j’ai bu beaucoup d’alcool “trop” jeune, avant 25 ans, quand mon cerveau n’était pas encore fini. Bref je pense qu’il a des séquelles, qu’il a été fragilisé et qu’il restera pour toujours plus sensible qu’un cerveau qui se serait développé dans un environnement plus sain.

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L’arrivée salutaire du Dry January

En 2020, le Dry January est arrivé en France et on m’a demandé d’intervenir en entreprise sur le sujet. C’était évident qu’il fallait que je le fasse moi aussi. Crédibilité et authenticité, toujours. Donc je l’ai fait.

Verdict : j’ai été choquée par le nombre de pop-up que je me suis pris dans la figure. Dès qu’une occasion de moment avec des amis se profilait, bam pop-up. Quand j’étais tendue, fatiguée, frustrée : pop-up. Chez mes parents : pop-up. Au resto ou à une fête : pop-up. Je me suis rendue compte que l’alcool avait une place très importante dans ma vie, bien plus que je ne me l’imaginais, et ça m’a beaucoup agacée. Finalement il y avait un vrai sujet alcool chez moi. Pas de dépendance physique certes mais dépendance comportementale et psychologique très nettement !

Ce Dry January a été vraiment très important. Grâce à lui j’ai pris conscience de beaucoup d’automatismes, de liens qui n’avaient aucun sens. À partir de ce moment, j’ai beaucoup moins bu.

Mais il y avait toujours quelques dérapages de temps en temps …

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La prise de parole de 2 femmes qui ont décidé d’arrêter l’alcool

En 2021 deux livres majeurs sont sortis : “Sans alcool” de Claire Touzard et “Jour zéro” de Stéphanie Braquehais. Les deux m’ont mis une grosse claque.

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Grâce à ces deux livres j’ai réalisé que la place qu’a l’alcool dans notre société n’est pas normale. Elle est beaucoup trop forte, beaucoup trop acceptée, beaucoup trop ritualisée. Alors que c’est une drogue, légale certes, mais drogue quand même. Une drogue qui fait des ravages sur le corps, les esprits, les familles. Une drogue qui coûte 120 milliards d’euros par an à l’état français (autant que le tabac) et qui fait l’objet d’un marketing et d’un lobbying scandaleux 🤯.

Et puis je me suis reconnue dans l’utilisation que ces deux femmes faisaient de l’alcool. Comme elles, j’ai bu pour me donner de l’assurance, pour être rock’n’roll, pour marquer mon côté féminin libéré #CommeUnGarçon. C’est drôle parce que comme le fait remarquer Claire Touzard boire de l’alcool, c’est tout sauf être rock’n’roll. C’est faire comme tout le monde, sans réfléchir, c’est être dans le rang. Ça n’est pas du tout, mais alors pas du tout rock’n’roll 😬.

Et puis en buvant de l’alcool je pensais être un moi boosté, mais ce que je faisais en ayant trop bu, je le regrettais bien souvent le lendemain. Vous savez cette culpabilité mêlée de honte de choses qu’on aurait pu faire ou dire mais dont on ne se souvient plus vraiment ? Ça a un nom. On appelle ça hangxiety. Un mix entre hang-over (gueule de bois) et anxiety.

Bref l’alcool c’est pas aussi cool que ce que les pubs veulent nous faire croire.

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Des accompagnements “déclic”

En 2022, j’ai rencontré une poignée de femmes qui avaient une consommation questionnable d’alcool. Elles venaient me voir pour le tabac mais évidemment cette consommation d’alcool ne pouvait pas être mise de côté. Donc nous en avons parlé.

En coachant ces filles, je me suis entendue faire des parallèles entre le tabac et l’alcool. Oui l’alcool modifie la chimie du cerveau et a une incidence sur notre humeur (une fois le pic très rapide de plaisir passé), oui l’alcool abime le corps, oui penser que l’alcool nous fait du bien est un leurre, c’est un shoot chimique qui se paie derrière. Pour décompresser mieux vaut prendre l’air, faire du sport, dormir, revoir son organisation, travailler l’accueil de ses émotions, identifier le besoin caché derrière cette envie d’alcool.

BAM.

C’est comme si quelqu’un était venu attraper ma tête d’autruche et l’extraire violemment de la terre. Je me suis pris en pleine figure le problème de cohérence entre ce que je dis tous les jours aux femmes que j’accompagne et ce que je fais parfois avec l’alcool. Comme elles avec la cigarette, je prenais de l’alcool par habitude, comme elles, je me servais de l’alcool comme d’un “médicament” qui allait me soulager de mon stress ou de ma fatigue mentale, comme elles je buvais parfois pour me donner de l’assurance, pour être rigolote. C’est important d’être rigolote en société non ? Ben non …

Alors j’ai décidé de refaire le Dry January.

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2023, le Dry January de la liberté

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Arrêter l’alcool : une révélation

J’ai vécu ce Dry January 2023 comme une révélation et une libération : disparition du nœud dans l’estomac, sommeil réparateur, fierté de me faire du bien, soulagement de voir que les pop-ups sont quasi absents et grand grand GRAND calme intérieur.

Le plus important de tout ça, c’est que pendant ce mois de janvier j’ai été la mère que je veux être. Toujours ferme quand il le faut (quand même quand même oh 😉), mais on a beaucoup parlé, beaucoup ri, beaucoup dansé. J’ai eu le sentiment pendant ce mois de ne pas être pressée d’être ailleurs, d’avoir plus de temps, d’être bien là où j’étais.

Je pense que cet apaisement intérieur s’explique très simplement. Sans avoir fait poser de diagnostic, il est très clair que je suis une personne hypersensible. On lit partout que c’est un super-pouvoir. Oui, oui, c’est vrai que ça l’est par certains aspects. Mais c’est surtout très fatigant. J’ai réalisé ce mois-ci que mon impulsivité, ma capacité à monter dans les tours, ma nervosité face aux mouvements ou aux bruits environnants étaient largement calmés quand mon cerveau n’était pas chimiquement chamboulé. Et croyez-moi, pour mes enfants, pour moi (et pour mon mari ?), c’est une révolution.

Ce qui m’a également frappé, c’est la gratitude que j’ai ressentie. Je suis très cyclique. Un jour je suis superwoman, rien ne peut me résister et le lendemain je me dis que je n’y arriverai jamais. Certains vous diront que les cycles c’est la vie, mais les miens sont hardos 🥵. Je travaille dessus depuis 2 ans et ça va vraiment beaucoup mieux, mais là ils sont quasiment partis ! Cette gratitude que je ressens dans mes phases “up” ne m’a quasiment pas quittée du mois. Moralité j’ai eu beaucoup plus confiance en moi et de très jolies choses se sont enclenchées.

Je suis joyeuse, je suis calme, je suis reconnaissante, je suis confiante. Pouah mais en fait c’est vraiment trop bien d’arrêter l’alcool !

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Bon ça n’a pas non plus été le monde de Oui-Oui pendant 31 jours !

Je vous rassure, tout n’a pas été rose non plus ! Déjà parce que ma bonne humeur n’a pas fait disparaitre le stress de ma vie de tous les jours. Mais aussi parce que j’ai eu quelques pop-up “grrrrrr pourquoi j’ai eu cette idée d’arrêter l’alcool ?!”.

Il y en a eu 2 surtout.

Le 1e, j’allais déjeuner avec une amie et depuis le matin j’étais hyper tendue. En marchant pour la rejoindre je me suis vue en train de bougonner comme Obélix. Bam pop-up apéro ! Je me suis mise sur pause et je me suis demandée ce qui se passait, qui venait me parler. Et là je l’ai vue : c’était la frustration. Plusieurs opérations venaient d’être décalées, des réponses tardaient à arriver, bref j’étais en attente, dans l’incertitude et ça m’agaçait fort fort. Une fois la frustration identifiée, c’est allé tout de suite mieux et j’ai pu passer un super moment. J’ai compris que j’étais impatiente et je n’ai pas essayé de faire taire cette impatience avec de l’alcool, ce qui m’aurait encore plus tendue et énervée. Victoire 🙌.

Le 2e beaucoup plus compliqué. C’était le jour de mon anniversaire, le 2 février. Pour le déjeuner on avait prévu un bon resto en amoureux. Et toute la matinée j’ai eu ce petit démon dans ma tête qui me disait : “mais ça va être triste !”, “juste UNE petite coupe de champagne, ça va pas te tuer ?”, “et si on disait qu’à partir d’aujourd’hui tu ne bois QUE pour les moments festifs exceptionnels ?”, “donc tu ne vas plus JAMAIS boire d’alcool ?” … Arf c’était dur. Je sais pas vous mais parfois j’ai vraiment l’impression d’avoir un petit être qui me veut du mal, niché au fond de ma tête.

Le pire c’est que ces pensées étaient obsédantes et me mettaient de mauvaise humeur alors que j’étais en journée off pour mon anniversaire. Et plus je me disais que c’était nul d’être de mauvaise humeur pour mon anniversaire, plus j’étais de mauvaise humeur. L’horreur ! J’étais à 2 doigts de craquer quand mon mari m’a dit qu’il était hors de question qu’il boive de l’alcool à midi. Ça allait gâcher son après-midi et il rêvait plutôt d’un bon jus de fruits. Le petit démon a dégagé illico.

Moi non plus je ne voulais pas gâcher mon après-midi. Et c’était exactement ce qui allait se passer si je prenais un verre d’alcool. Je serai fatiguée et tellement déçue de moi ! La question ne s’est même pas posée le soir parce que j’aime beaucoup trop ce nouveau sommeil réparateur et je ne voulais pas risquer de gâcher ça 😆. Moralité j’ai passé une journée d’anniversaire sans alcool et c’était génial. 2e victoire 🙌.

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Ce que m’a appris ce Dry January et mes conseils pour arrêter l’alcool

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Les années allant, je pense que je m’étais naturellement éloignée de ce qu’est la sortie d’une addiction et j’avais peur de minimiser la dépendance comportementale. Là, c’est bon j’ai bien reconnecté 😆. Franchement c’est pas simple. Cette petite voix tout droit venue des enfers peut être obsédante et très dure à faire dégager. Il ne faut pas rentrer dans son jeu et l’écouter. Dans ces cas-là, le plus efficace pour moi aura été de me rappeler les raisons pour lesquelles je me suis lancée ce défi d’arrêter l’alcool et tout ce que ça m’a apporté de positif jusqu’ici.

J’ai aussi compris à quel point l’alcool nous fait du mal, même à petite dose. Il fatigue, il ralentit, il embrume, il nous met les nerfs à vif. Comme le dit William Porter, l’auteur de l’Alcool Expliqué, il nous transforme en “un nous de moins bonne qualité”. J’en suis aujourd’hui convaincue. Vous pensez être drôle quand vous avez bu ? Non soit vous êtes drôle au naturel, avec ou sans alcool, soit vous êtes lourd.e : vous parlez fort, vous coupez la parole, vous vous répétez, …

J’ai aussi réalisé que l’alcool, c’est comme la plume de Dumbo, comme le tabac. On pense que la cigarette ou l’alcool nous donnent des super-pouvoirs (confiance en nous, prestance, assurance, etc) mais c’est faux. Si l’alcool vous permet de faire des choses soi-disant folles, pourquoi vous ne le feriez pas sans alcool ? C’est ça qui serait vraiment fou. Si vous aimez danser, dansez ! Et si vous avez des choses à dire, dites-les.

Dernier point, j’ai toujours été très bien préparée. Je suis sortie plein de fois et je suis toujours venue les bras chargés de boissons non-alcoolisées sympas. Vive les ginger beers 🙌.

Et surtout j’y suis allée à chaque fois avec un super état d’esprit, convaincue que j’allais passer un bon moment et que je n’allais pas souffrir puisque :

  1. J’avais des trucs sympas à boire,
  2. J’étais joyeuse à l’idée de voir mes amis,
  3. J’étais curieuse à l’idée de rencontrer des gens que je ne connaissais pas,
  4. J’étais heureuse à l’idée de me réveiller le lendemain fraiche et dispo pour mes enfants et mon petit footing.

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J’ai décidé d’arrêter l’alcool parce que je n’en ai plus besoin

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Pour toutes ces raisons, je vais continuer sur ma lancée. Je crois que je n’ai plus besoin de boire et que je peux arrêter l’alcool sereinement.

A partir de maintenant :

  • Si je suis fatiguée, je me reposerai ou j’irai faire du sport. Et je ne mettrai pas d’huile sur le feu avec un verre d’alcool.
  • Si un conflit se profile, je prendrai le temps de choisir mes mots et crèverai l’abcès plutôt que de me cacher derrière un apéro.
  • Si je suis d’humeur joyeuse alors je danserai et je rirai. Pas besoin d’alcool pour ça.
  • Si je suis mal à l’aise, je me laisserai le temps de prendre mes marques. Peut-être que je m’isolerai un peu, peut-être même que je partirai.
  • Si je vois des amis avec qui j’avais l’habitude de boire, je leur expliquerai ma démarche. Comme je l’ai fait ici avec vous. Et surtout je continuerai d’être la même Alice rigolote. Enfin si je suis d’humeur 🙃. Et s’ils ne comprennent pas et qu’ils s’éloignent, ça voudra dire qu’ils ne m’aimaient pas pour les bonnes raisons.
  • Si j’ai envie d’un apéro plaisir, je comprendrai que mon cerveau a envie d’un petit shoot de dopamine. J’opterai plutôt pour une boisson originale, un repas de fête ou quelque chose de sucré. Parce qu’en ne prenant plus d’alcool, on évite un max de calories qu’on peut récupérer ailleurs 😉

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En conclusion : est-ce que je vais arrêter l’alcool toute ma vie ? Je ne sais pas. Pour être honnête, j’en ai très envie mais j’ai peur, en le disant, de réveiller le petit démon qui dort sagement et qui pourrait se servir de cette info pour me harceler. Donc je vais continuer mon aventure et voir où elle me mène. Ce qui est sûr, c’est que je suis intimement convaincue que le chemin du bonheur est ici.

Je vous tiendrai au courant !

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Si, vous aussi, vous vous interrogez sur votre consommation d’alcool, que vous avez envie d’aller vers plus de modération ou de sobriété 👉 RDV sur Déclic Me Now pour prendre contact avec moi et que nous discutions de votre projet.

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Et pour tout accompagnement sur le tabac prenez rendez-vous avec moi sur Médoucine !

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6 Commentaires

  1. Vacances sans alcool : bilan de mon été - Le Déclic Anti Clope
    1 an ago

    […] 👉 Relire l’article sur les raisons qui m’ont amenées à faire ce break d’alcool : Pourquoi j’ai décidé d’arrêter l’alcool. […]

    Répondre
  2. 100 jours sans alcool, mon bilan. - Le Déclic Anti Clope
    2 ans ago

    […] Pour ceux qui tombent sur ce post, j’ai déjà raconté dans un précédent article pourquoi je voulais me lancer dans ce défi sans alcool et quelle “buveuse” j’étais : Pourquoi j’ai décidé d’arrêter l’alcool. […]

    Répondre
  3. Martin
    2 ans ago

    Super article
    perso j’ai tout essayé même e-liquide et seul le CBD m’as fait arrêter bizarrement !

    Répondre
    1. Alice
      2 ans ago

      Merci Martin 🙂 Du CBD pour arrêter l’alcool ?

      Répondre
  4. Eric Madonini
    2 ans ago

    Bienvenue dans une autre dimension de toi !
    Tu pourras, si le démon pointe le bout de son nez, aussi argumenter comme tu le ferai avec des amis qui ont conservé l’habitude de consommer de l’alcool pendant un repas ou une soirée.
    Comme eux, ton démon intérieur finira par saisir et par éloigner les bouteilles de ton verre.
    Il est difficile de se faire une raison quand son entourage est resté dans ce monde qui était le nôtre autrefois.
    Eric

    Répondre
    1. Alice
      2 ans ago

      Tu as raison Eric ! Je vais argumenter avec lui et lui rappeler toutes les bonnes raisons pour lesquelles je me suis lancée là-dedans ✊ Pour ce qui est de l’entourage, ça peut être compliqué en effet. C’est Virginie Despentes qui dit que le refus d’alcool peut être pris comme un rejet par les personnes qui boivent, comme si on leur refusait un baiser, c’est une gifle. Je pense qu’elle a en partie raison (je l’ai moi-même ressenti parfois face à des personnes qui ne buvaient pas). Mais je pense aussi aujourd’hui qu’avec un bon état d’esprit, nous pouvons inspirer des changements de comportement chez les autres 😉 L’avenir nous le dira 💫

      Répondre

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