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1 an sans alcool ! Et après ?

1 an sans alcool bilan

Le 1e janvier 2023 je décidais de me lancer dans un Dry January. Parce que j’avais abusé pendant les fêtes de fin d’année, parce que j’animais des wébinaires sur le sujet en Janvier et que j’aime bien être cohérente ^^. Et puis parce que ça faisait plusieurs années que cette relation avec l’alcool ne me plaisait plus. Trop d’automatismes, trop d’état vaseux au réveil, trop le sentiment de ne pas me respecter. Sauf que la fin du mois approchant, j’ai eu envie de poursuivre l’aventure. Et aujourd’hui nous sommes le 15 décembre et je m’apprête dans 2 semaines à fêter 1 an sans alcool 🎉 Alors quels sont les effets positifs que j’ai expérimentés, quels ont été les moments durs, qu’y a-t-il de différent entre le moi d’il y a 1 an et le moi d’aujourd’hui et surtout quels sont mes plans vis-à-vis de l’alcool ? Je vous dis tout.

Il y a tellement d’effets positifs !

J’ai un teint frais et de beaux cheveux brillants. Pour la petite histoire, je n’aimais pas mes cheveux, ils étaient toujours secs et ternes. Donc j’allais régulièrement chez le coiffeur pour me faire faire des balayages et des soins. Aujourd’hui j’adore mes cheveux. Non seulement ils sont brillants mais j’aime aussi leur couleur naturelle châtain. Moralité, je ne suis pas allée chez le coiffeur depuis le 10 janvier dernier. A moi économies 🤩

L’autre bonne nouvelle, c’est qu’avant je buvais un verre de vin ou une bière après une dure journée, alors qu’aujourd’hui je vais au sport. Conclusion : j’ai un corps (beaucoup) plus musclé qui peut encaisser des petits écarts culinaires. J’ai perdu 3 kilos et mon poids ne bouge plus alors que je ne me prive pas du tout. C’est une nouvelle source de plaisir.

C’est le jour et la nuit. Avant j’étais irritable, impatiente, très facilement fatiguée, sous pression, à fleur de peau. Aujourd’hui je suis zen, patiente et beaucoup plus joyeuse.

Comme je vous le disais plus haut, j’avais cette fâcheuse tendance à prendre un petit verre quand je n’allais pas bien. Pour décompresser, pour souffler, pour faire passer les émotions négatives. N’ayant plus cette possibilité, j’ai dû apprendre à faire autrement, à laisser venir les émotions, les accepter, les nommer, à chercher les besoins sous-jacents et y répondre correctement. Ce travail m’a beaucoup appris sur moi et a complétement changé mon état d’esprit.

Franchement … non. Je suis peut-être moins sortie oui. C’est vrai que l’arrêt de l’alcool a peut-être renforcé mon côté casanier. Mais je n’ai pas le sentiment d’avoir vu des gens s’éloigner de moi. Mes amis proches sont toujours là. C’est vrai aussi que je mise plus sur les déjeuners en tête à tête qu’avant et j’adore ça.

Et l’arrêt de l’alcool n’est pas une souffrance. Au début j’avais des pop-up, forcément, mes habitudes étaient chamboulées. Mais elles sont très vite parties. Je dirais que depuis mars dernier, je n’ai plus jamais eu envie de boire une goutte, l’idée ne m’a pas traversé l’esprit. Quelle liberté.

Donc non franchement pas d’effet négatif. Que du bénéf.

Oh que oui !! Avant j’étais extrêmement anxieuse, je me freinais énormément dans ce que je faisais et – contrairement à ce que je croyais – je n’avais pas d’énergie. Aujourd’hui je fonctionne à plein régime. Je suis optimiste et confiante et mon activité s’en ressent très fortement.

En janvier, j’ai contacté Gynécée (ndlr : une maison dédiée à la femme que j’aimais tellement et qui a malheureusement fermé ses portes en mai 2024) pour leur dire que je rêvais d’intégrer la maison. Vous connaissez la suite. J’y suis rentrée et j’ai passé de merveilleux moments là-bas.

J’ai triplé le nombre de suivis individuels et j’ai commencé des suivis de l’arrêt de l’alcool 🎉

J’ai aussi officiellement commencé à faire des accompagnements en coaching de vie / coaching pro et j’adore ça.

J’ai fait le meilleur Mois Sans Tabac depuis de nombreuses années et ça n’est pas un hasard. J’ai contacté un nombre incroyable d’entreprises. Pour la première fois, je n’ai pas eu peur de vendre mes services. Et tous les retours que j’ai sont géniaux. J’ai donc bien fait de me faire confiance.

J’ai actionné la création de La Maison du Déclic pour faire quelque chose de beaucoup plus dense, complet et personnalisable. C’est un projet que je pourrais qualifier de pharaonique mais je ne suis pas seule pour le développer et je ne me mets pas la pression. Je n’ai pas peur. Si ça met du temps et si ça demande des investissements tant pis : je sais que c’est là que je veux aller et j’y irai. C’est LE projet 2024.

J’étais en auto-entreprise, je suis passée en EURL. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi c’est très fort : ça veut dire que j’assume d’être chef d’entreprise. Je ne m’excuse plus d’être là.

Vous devez vous demander pourquoi j’imagine que c’est la sortie de l’alcool qui est responsable de tout ça ?

Parce que sans alcool, je dors mille fois mieux et parce qu’en bonne hypersensible que je suis, je me suis rendue compte que je mettais une semaine à “digérer” l’alcool ingéré pendant le week-end. Donc j’étais constamment dans un état d’irritabilité, d’anxiété et d’agitation à cause de lui. Ça n’était pas nature profonde. Quel soulagement.

Au-delà du fait de me sentir aujourd’hui au top de mes capacités et d’avoir gagné en clairvoyance, mon nouvel état d’esprit a aussi complètement changé l’ambiance à la maison. Tout est plus apaisé, il y a plus de rires, de moments de joie, de complicité.

Bref … vous voyez la fin de Retour vers le futur ? Quand Marty rentre chez lui et que tout est lumineux ? Et ben c’est pareil chez moi. Une révolution, je vous dis.

Eh bien OUI, sans surprise 🤩

L’alcool ne me fait plus du tout envie et je n’en ai plus besoin pour passer une bonne soirée et débrancher mon cerveau. Je fais du sport plusieurs fois par semaine pour expulser les résidus physiques de mes émotions négatives donc je n’ai plus besoin de décompresser puissamment le week-end avec de l’alcool.

Je n’ai plus du tout la même façon de gérer mon corps. Avant j’étais plutôt en lutte avec lui. Je le poussais, je le boostais mais je ne le respectais pas. Aujourd’hui je l’écoute, je le bichonne et il le rend au centuple à mon cerveau 🙏 Je n’ai plus du tout envie de lui faire du mal avec de l’acétaldéhyde.

Bon, je n’exclus pas le fait de prendre un verre de vin si on me présente un jour un millésime incroyable. Je ne suis pas une ayatollah et je sais que je pourrai me le permettre parce que je n’ai pas de dépendance à l’alcool. Mais je ne chercherai pas à créer la situation à tout prix et je ne serai pas à la recherche de l’ivresse. Ça ne m’intéresse plus.


Alors et vous ? Est-ce que vous ferez le Dry January cette année ? Est-ce que mon expérience vous donne envie ? Dites-moi tout !

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